Jin : « BTS aime tellement ARMY et il est normal de faire de notre mieux pour les personnes qu’on aime, n’est-ce pas ? »

Traduit de l’anglais (Weverse Magazine du 10/07/2024) par #Lolo

Interview de Jin de BTS

Fidèle à la promesse qu’il a faite lors du 10ème anniversaire de leur carrière, la première chose qu’a fait Jin après sa démobilisation a été de démarrer un live sur Weverse pour discuter avec ARMY. Il les a ensuite salué en personne dès le lendemain à l’événement BTS FESTA qui célèbre les 11 ans de carrière du groupe. Jin a repoussé tous ses plans d’après-service, exceptés ceux qui concernent ARMY, travaillant jour et nuit pendant 8 jours de suite qui n’incluaient qu’un seul jour de repos. Et pourtant, il sourit avec sincérité alors qu’il met les choses au clair : travailler pendant ces longues heures pour montrer à quel point ses fans comptent pour lui n’avait rien de pénible. « Mais c’est juste ce que j’ai l’habitude de faire, vous voyez ? C’est ça être une superstar ».

Photo de Jin pour Weverse Magazine

Félicitations d’avoir terminé votre service militaire !

Jin : J’ai l’impression d’être juste en permission et de devoir ensuite retourner à la base. Je ne réalise pas encore que je suis vraiment dehors. En fait, c’est assez déstabilisant. J’ai posé la question à mes amis et ils m’ont dit que ça passera après un mois ou deux, ou peut-être trois. Ils ont dit : « Tu vas voir, tu diras ‘je veux rentrer à la maison’ par habitude, même une fois que tu es sorti ». Et je le dis vraiment ! (rires)

Dans ce cas, avez-vous gardé la même routine que celle que vous aviez à l’armée ?

Jin : Je me sens toujours somnolent vers 22 ou 23 heures. Mais il faut que je suive mon emploi du temps professionnel donc je vais parfois me coucher tard ou me lever à 5 heures du matin. J’ai l’impression de me réadapter assez vite. Je suis sorti il y a environ 8 jours et j’ai travaillé tous les jours sauf un.

N’était-ce pas trop difficile ?

Jin : C’est juste ce que j’ai l’habitude de faire, vous voyez ? Parce que je suis une superstar.

Eh bien M. la Superstar, la chanson Dynamite de BTS vous a accompagné lors de votre démobilisation, c’est bien cela ? Et j’ai vu RM jouer du saxophone à côté de vous. (rires)

Jin : Je ne me suis même pas rendu compte qu’il jouait à côté de moi, et j’ai seulement découvert que la chanson jouée était Dynamite quand j’ai regardé la vidéo un peu plus tard. J’étais sergent instructeur assistant donc j’étais habitué à entendre sans cesse du saxophone lors d’enregistrements du groupe de l’armée, comme par exemple aux cérémonies de démobilisation et de mobilisation. Donc, quand j’ai entendu la musique, j’ai supposé que ce devait être la musique de démobilisation habituelle. J’étais en train de pleurer, j’ai dû faire des saluts militaires un peu partout car il y avait des journalistes et j’étais tellement pris par l’émotion que je ne me suis rendu compte de rien. Et puis je me suis tourné et j’ai vu Namjoon. Je me suis dit « Hein ? ». C’était le Namjoon normal mais il portait quelque chose de super bizarre ! (rires) L’ambiance était un peu comme ça : « Hein ? Bref, merci d’être venu. Allez Namjoon, on y va, on y va ».

Vous étiez le seul soldat du groupe quand vous êtes entré dans l’armée, mais maintenant vous êtes le seul civil.

Jin : Oui, mais les gars n’ont pas arrêté de me dire qu’ils étaient tellement jaloux et les personnes de l’équipe de management qui sont constamment dans les parages m’ont dit qu’elles n’avaient jamais vu un regard d’envie aussi pur dans leurs yeux. Ils avaient tous ce regard, ont-ils dit. Donc je ne me suis pas vanté, je les ai juste beaucoup taquinés. C’était trop bien de les voir s’agiter pour ça. J’ai fait durer le plaisir pendant environ 30 minutes. (rires)

Photo de Jin pour Weverse Magazine

Vous avez fait un câlin aux nouvelles recrues le jour de votre démobilisation et leur avez dit : « On a passé de bons moments ». Je pense que c’est un témoignage de l’étendue de votre engagement pendant tout votre service militaire. Et vous avez dû être un soldat supérieur génial parce qu’apparemment, un des cadets a fondu en larmes.

Jin : Ce n’était pas juste lui, les gens dans notre caserne de rang inférieur à moi et de rang inférieur à eux et encore de rang inférieur à eux étaient tous en train de pleurer. Notre caserne entière était en larmes. Les gens ne pleurent pas toujours bien sûr, mais ils pleurent quand les bons supérieurs partent. Pour moi, ce n’était pas tellement parce que j’étais un bon supérieur mais plutôt parce que j’étais populaire (rires). Nous étions tous sergents instructeurs assistants donc nous n’étions pas beaucoup. Nous étions juste 25 et notre caserne ne comptait que six ou huit personnes à la fois. Il y avait un gars qui avait seulement 4 ans de moins que moi et qui s’est enrôlé au même moment que Hobi, donc seulement quatre mois après moi. Nous nous sommes beaucoup rapprochés pendant ces 10 mois.

Quel était le secret de votre popularité ?

Jin : J’ai utilisé mon salaire de soldat pour acheter à manger à tout le monde (rires). Beaucoup d’entre eux venaient d’avoir 19 ans et n’avaient jamais travaillé avant, mais je suis beaucoup plus stable financièrement donc je leur disais : « Il faut que tu manges convenablement pour rester en bonne santé. Allez, je t’invite. » Et je payais leur repas. Je leur ai acheté tellement de poulet frit, de jokbal1 et de pizza qu’ils en ont fini par en avoir marre. J’ai même emmené des personnes d’autres casernes à l’extérieur pour faire un barbecue. Parfois, les gars plaisantaient et disaient : « Sergent Kim, avez-vous fait autre chose que dormir aujourd’hui ? » Et je leur répondais : « De quelle caserne venez-vous ? J’allais vous inviter à dîner ce soir, mais plus maintenant. Vous ne viendrez pas avec moi ! » Et ensuite, ils répondaient : « Désolé, monsieur ! » Nous nous lancions des vannes comme ça et je les invitais à dîner dans tous les cas (rires). Ces épisodes ont incité les gens de ma brigade à m’appeler dieu, sans me vanter. Dès qu’ils me voyaient, ils s’exclamaient : « Vénérez-le » (rires).

Ils vous ont écrit des messages pour votre démobilisation, dont un qui disait que vous leur aviez acheté de la nourriture si souvent qu’ils ne se rappelaient plus de tous les menus différents que vous leur aviez offerts. C’est déjà assez difficile de prendre soin de soi à l’armée, donc qu’est-ce qui vous a poussé à prendre soin des autres soldats enrôlés ?

Jin : Ces gars-là ont toujours été si gentils avec moi, donc j’ai gardé le sourire pendant toute la durée de mon service et je leur ai dit : « Ce n’est pas grave, tout le monde fait des erreurs. Tu n’as rien fait de mal. Honnêtement, avoir rejoint l’armée six mois plus tôt ne me rend pas supérieur à toi. Ça fait déjà 10 ans que je travaille dans l’industrie musicale et il y a toujours des tas de choses que je ne connais pas. Je fais des erreurs, tout le monde en fait. » Je n’ai perdu mon calme qu’une seule fois.

Que s’est-il passé ?

Jin : Un soldat a fait une erreur mais n’a fait que plaisanter et a dit : « Je trouverai la solution moi-même, monsieur » et je lui ai répondu : « Ce n’est pas grave si tu fais des erreurs. Ce n’est pas comme si je savais tout. Je fais aussi des erreurs. Mais si un soldat plus expérimenté te dit de faire quelque chose, il faut que tu fasses au moins semblant d’écouter. Tu ne peux pas continuer à plaisanter comme tu le fais. Je sais bien, tout le monde est différent. Mais tu dois au moins essayer de comprendre pourquoi tu as fait cette erreur. Je vais t’expliquer comment faire une nouvelle fois alors ne fais plus n’importe quoi ».

Vous étiez si gentil avec les cadets ! Pas étonnant qu’ils vous prenaient pour un dieu (rires).

Jin : Les autres soldats de même niveau étaient aussi géniaux. Quand nous étions environ à mi-chemin de notre service, plus personne n’était mis en cause dans la boîte à astuces anonyme et nos deux officiers et notre personnel enrôlé ont donné un avis de satisfaction autour de 98 ou 99%. J’ai entendu dire qu’il était seulement de 38 ou 40% en temps normal. Tout le monde était très jaloux de notre brigade. Ils disaient que nous nous entendions vraiment bien.

Je parie que tout le monde à l’armée était triste de vous voir partir, pas seulement les nouvelles recrues (rires). Vous avez aussi gagné le titre de « soldat d’élite » n’est-ce pas ?

Jin : Cela dépend des camps, mais dans le nôtre, nous avions la chance de pouvoir nous entraîner avec des armes à feu à chaque fois que de nouvelles recrues nous rejoignaient. Donc j’ai pu m’entraîner au tir et je faisais toujours des exercices comme des pompes ou des abdominaux par moi-même. J’ai alors pu progressivement devenir plus fort. Nous devions courir avec les recrues et les sergents instructeurs assistants ne peuvent pas se laisser distancer donc je me suis forcé à courir sans relâche jusqu’à ce que je devienne meilleur. Quand je m’entrainais pour obtenir le titre, mes supérieurs sont arrivés en masse autour de moi et m’ont dit : « Ne mange pas le soir sinon ton estomac fera des siennes et tu ne pourras pas courir le lendemain. » Donc je leur ai répondu que j’allais juste manger un petit peu et ils m’ont dit en retour : « Non. S’il faut vraiment que tu manges, limite-toi à une seule cuillère. » Puis, le matin suivant, ils m’ont dit : « Aujourd’hui, c’est le grand jour. Ne bois plus d’eau. » Alors j’ai répondu : « Juste une gorgée ! » Et ils ont concédé : « Juste une gorgée, pas plus ». Et ensuite ils ont ajouté : « Tiens, ça t’aidera à ne pas ressentir la douleur quand tes jambes commenceront à te faire mal et tu pourras courir sans problèmes » et ils m’ont entièrement aspergé de vaporisateur anti-douleur.

Photos de Jin pour Weverse Magazine

On dirait qu’ils vous aimaient vraiment. Cela montre aussi à quel point vous étiez bienveillant avec eux.

Jin : Que voulez-vous ? Je suis juste adorable (rires).

Vous étiez aimé de vos camarades de l’armée et maintenant que vous êtes sorti, vous êtes aimé par vos fans, ARMY, que vous avez récemment vu en personne à BTS FESTA.

Jin : Quand vous êtes dans l’armée, il y a beaucoup de restrictions en place et tout ce que vous possédez est la propriété de l’armée, ce qui n’est pas toujours facile. Mais quand j’étais sur scène, j’avais mes fans devant moi, mon propre micro et mon oreillette et tout était exactement comme dans mes souvenirs. J’avais l’impression d’être chez moi. Tout le monde imagine à quoi ressemblerait leur vie s’iels étaient une superstar, d’être sur scène et d’entendre les acclamations du public. Je sais déjà ce que ça procure et c’est quelque chose que je peux retrouver avec le temps, mais quand j’étais dans l’armée, je ne pouvais pas le sentir. Alors quand je suis revenu, je me disais « Voilà, c’est ça », le cœur qui bat, l’excitation nerveuse, le rugissement de la foule.

Qu’avez-vous ressenti lors de votre retour sur scène, d’entendre à nouveau ces applaudissements ?

Jin : Les fans ne veulent peut-être pas l’entendre mais j’ai essayé très fort de ne pas ressentir pleinement cette émotion. C’était le lendemain de ma démobilisation. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour répéter et ça faisait très longtemps que je n’avais pas chanté. Je pensais que j’allais peut-être pleurer si je commençais à chanter tout en me laissant gagner par mes émotions. Il fallait que je montre un beau spectacle pour les fans donc je ne pouvais pas me laisser emporter jusqu’au point de ne plus pouvoir chanter. Alors j’ai délibérément augmenté le son de mes oreillettes pour essayer de noyer mes émotions et j’ai fermé les yeux pour la première chanson. Pour tout vous dire, j’ai tenté la méthode cheongsimhwan2 exclusivement pour cette performance (rires).

En quoi consiste cet essai de la méthode cheongsimhwan ?

Jin : Je savais que mon coeur allait battre très fort une fois que je serais sur scène, donc j’ai essayé de prendre un cheongsimhwan lors de mon retour à la base après une permission. Je voulais voir au préalable s’il allait rendre ma gorge sèche ou non et à quel point il pouvait calmer mon coeur. Eh bien, il a rendu ma gorge très sèche et j’avais peur que ma voix craque lors de ma prestation alors j’ai vite cherché autre chose à prendre et je l’ai utilisé ce jour-là à la place. Mon cœur battait toujours la chamade, en revanche.

Et pourtant, malgré tout cela, vous avez chanté Super Tuna additionné d’un deuxième couplet pour la première fois. Et avec seulement un jour de préparation.

Jin : La chanson était déjà prête donc je l’ai juste écoutée à de nombreuses reprises pour le deuxième couplet. Mais vous pouvez toujours voir à quel point j’étais nerveux (rires). Oh ! Et je travaille dur sur mon nouvel album. Heureusement, les gars ont tous terminé leurs propres albums avant de s’enrôler et maintenant, celui de Jimin va bientôt sortir. Ça me fait penser qu’il ne faudrait pas que j’attende trop longtemps pour sortir le mien après que le sien soit dévoilé, donc je fais tout mon possible pour qu’il soit vite terminé. Ce serait cool de participer à des émissions de variété également. Et puisqu’ARMY n’a pas vu mon visage depuis si longtemps, je voulais le placer à un endroit visible pour qu’ARMY puisse le voir et l’admirer en grand, donc j’ai acheté de l’espace publicitaire sur les panneaux les plus imposants que j’ai pu trouver.

Photo de Jin pour Weverse Magazine

Vous avez fait tout cela en plus de BTS FESTA le jour après votre démobilisation, et cela fait seulement 8 jours ?

Jin : C’est ma façon de faire. On n’arrête pas de respirer juste parce que l’air est mauvais (rires). Je me suis dit : il faut que tu fasse ce que tu as à faire même si ce n’est pas dans de bonnes circonstances.

Vous aviez dit que BTS FESTA était l’une des choses que vous ne ratiez jamais. Vous avez sûrement dû continuer à vous entraîner lors de vos permissions, pendant les pauses quand vous étiez là-bas et même juste après votre démobilisation. Cela a dû être éprouvant.

Jin : C’était beaucoup de pression et oui, c’était éprouvant. C’était compliqué car je n’ai pas eu assez de temps pour m’entraîner suffisamment en dehors de l’armée. Je l’ai juste fait par amour (rires).

C’est cela le véritable amour (rires). Cela me fait penser à quelque chose que vous avez écrit dans votre lettre célébrant le 10ème anniversaire de votre carrière : « Dix ans sont assez pour déplacer des rivières et soulever des montagnes, mais l’amour entre BTS et ARMY ne changera jamais et c’est juste incroyable ».

Jin : Même si ARMY venait à nous quitter dans un avenir lointain, nous ne pourrions jamais quitter ARMY. Comme je l’ai déjà dit, être avec ARMY est comme être à la maison. Iels font nous sentir en sécurité. Je veux leur dire que je ferai toujours de mon mieux et je leur demande de rester à nos côtés pour longtemps. Je veux aussi les remercier d’attendre notre retour.

Photo de Jin pour Weverse Magazine

Comment avez-vous réussi à puiser dans vos ressources pour donner le meilleur de vous-même chaque jour, 11 ans de suite ?

Jin : Car BTS aime tellement ARMY. C’est normal de faire de notre mieux pour les gens qu’on aime, pas vrai ? Pensez à ce que vous ressentez quand vous aimez vraiment quelqu’un : vous donnez absolument tout pour cette personne. Et c’est la même chose pour nous. N’est-ce pas tout simplement logique ?

Ce devrait l’être mais ce n’est pas toujours le cas. Même si vous aimez quelqu’un et faîtes de votre mieux pour lui, d’autres choses peuvent finir par prendre l’ascendant.

Jin : Quand j’ai quitté l’armée, j’ai tout repoussé pour rencontrer les fans. J’ai préalablement dit à ma famille et à mes amis : « J’ai besoin de voir ARMY, donc je serais reconnaissant si vous ne me demandez pas d’organiser une fête pour ma démobilisation avant la fin de cette semaine ». Des personnes m’ont dit : « Tu viens de sortir, tu devrais faire une pause. Si on se voyait ? » Je suis sorti mercredi et n’ai rien prévu jusqu’à dimanche compris. Toutes ces choses peuvent attendre. Voir mes fans est ma première priorité, je dois leur montrer ma gratitude avant toute chose, à mon avis. Aucune négociation possible. Ça a toujours été ainsi alors tout le monde s’y attend maintenant. ARMY me soutient et iels me rendent vraiment heureux. Iels sont incroyablement important·e·s pour moi donc c’est juste normal de penser à leur accorder mon temps en priorité.

Je trouve remarquable que vous n’ayez jamais cessé de ressentir cela pendant 11 ans de suite.

Jin : Quand je pense à la joie immense que je ressens en ce moment, et quand je me demande pourquoi, c’est parce que je suis membre de BTS, finalement. Et BTS existe grâce à ARMY. J’ai toujours adoré ARMY pour cette raison, je les aime de plus en plus chaque jour et j’espère qu’iels sont encore plus heureux·se·s également. C’est pourquoi je fais de mon mieux pour elleux.

Bien qu’il soit normal d’exprimer votre amour pour ARMY, il est moins considéré comme acquis de recevoir tant d’amour en retour, ce qui, je pense, est la raison pour laquelle vous travaillez aussi dur.

Jin : Les personnes qui m’aiment, les autres soldats qui se sentent assez bien pour être à l’aise avec moi, recevoir de la nourriture gratuite quand je sors manger, les personnes qui sont gentilles avec moi : tout ceci est parce que je fais partie de BTS. Ou c’est peut-être parce que je suis beau (rires).

Que signifie le bonheur pour vous ? On vous a déjà demandé ce qui suivait la fin de ce beau moment et vous aviez répondu que selon vous, un beau moment voudrait dire que d’autres suivraient, mais en même temps, vous espériez que celui-ci ne se termine jamais.

Jin : J’ai décidé de ne plus penser de cette façon à présent (rires). Parce que si le moment le plus beau de notre vie existait vraiment, alors une fois qu’il serait terminé, plus rien de beau ne pourrait arriver. Mais en réalité, ce n’est pas comme si ma vie allait plonger dans des profondeurs horribles et sombres. Et tout se passe joliment bien, même maintenant, donc il n’y a pas vraiment d’intérêt à penser à l’avenir ou au prochain beau moment. Je suis peut-être une star mondiale aujourd’hui, mais même si je deviens plus tard une star locale, ou même la star de ma famille, alors tant que je suis heureux, c’est tout ce qui compte. Est-ce que ça m’entraînera dans le désespoir ? Y aura-t-il à nouveau un autre beau moment ? Je me rends compte qu’il n’y a pas besoin de penser de cette façon. Si je continue à vivre ainsi, jusqu’à ce que je devienne une star-maison, ce serait toujours un beau moment tant que je suis heureux. Donc j’ai décidé de voir ma vie comme étant un long beau moment.

Si le plus beau moment d’une vie n’est pas du tout un moment, mais quelque chose qui dure éternellement, comment vous sentez-vous à ce moment précis ?

Jin : Comme toujours, heureux (rires).

Notes :

1. Jokbal :
Un plat coréen composé de jarret et de pieds de porc cuits avec de la sauce soja et des épices.

2. Cheongsimhwan :
Un comprimé traditionnel coréen ayant les effets d’un calmant.