Pdogg et GHSTLOOP, producteurs de l’album MUSE : « Dans ce sens, l’amour devient sa muse »
Traduit de l’anglais (Weverse Magazine du 07/08/2024) par #Lolo
Interview de l’équipe Jimin alias les producteurs Pdogg et GHSTLOOP
Jimin est de retour avec la pleine puissance de l’équipe Jimin, maintenant aussi connue sous le nom de Smeraldo Garden Marching Band. Après avoir trouvé sa route dans FACE, Jimin commence un nouveau chapitre avec MUSE. Le chanteur qui demandait au ciel de le « libérer »1 a-t-il réellement trouvé sa liberté ? Les producteurs Pdogg et GHSTLOOP, qui ont travaillé sur les deux albums solos de Jimin, déclarent que « Jimin n’a jamais été aussi impatient de grandir » tout en remarquant « qu’il est assurément plus résilient que pendant son ère FACE ». Nous avons discuté avec les membres de SGMB et producteurs derrière MUSE de leur expérience sur le projet de la dernière sortie en date de Jimin.
Félicitations pour vos débuts (rires). Vous étiez dans le clip vidéo officiel de Smeraldo Garden Marching Band (ft. Loco) aux côtés de Jimin.
GHSTLOOP : Honnêtement, je ne m’attendais pas à être dedans (rires), mais si nous décidions de le faire alors nous voulions y apporter un concept : celui d’un groupe de musique. C’est comme ça que l’équipe Jimin est devenue Smeraldo Garden Marching Band.
Pdogg : Nous l’avons fait ensemble pour Jimin. Nous jouons vraiment de nos instruments dans la vidéo et nous lui avons constamment proposé des idées comme par exemple l’image d’ensemble derrière la vidéo.
Les ARMY semblaient curieux·ses de savoir si c’était une continuation de la smeraldo provenant de BTS universe.
Pdogg : Ce n’était pas vraiment ce que nous avions en tête. C’est comme lorsque les Beatles ont eu l’idée de devenir le groupe fictif Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Nous étions en train de chercher une idée centrale et nous nous sommes exclamés : Oh c’est vrai, les smeraldos. Depuis la fleur fictive smeraldo jusqu’au groupe fictif Smeraldo Garden Marching Band : c’est la source de notre concept. Un groupe qui raconte « the truth untold » sur l’amour, tout comme le symbole de la fleur. La chanson The Truth Untold (ft. Steve Aoki), l’idée d’origine associée à LOVE YOURSELF, est une chanson triste mais le Smeraldo Garden Marching Band y applique un effet joyeux.
Dans FACE, Jimin se confie sur ses émotions vécues pendant la longue pause causée par la pandémie qui l’a empêché de monter sur scène, mais avec MUSE, l’attention est plus orientée vers des expressions comme « le spectacle va commencer » et des mots comme « fête ».
Pdogg : Beaucoup de personnes se sont senties déprimées pendant la pandémie et Jimin ne faisait pas exception. Alors qu’il était coincé chez lui, il a canalisé sa passion et son appétit pour l’utiliser dans sa musique. Je me souviens que Jimin était tellement heureux d’être à Los Angeles pour enregistrer Set Me Free Pt.2 sous un temps agréable et ensoleillé (rires). Donc apparemment, travailler sur FACE l’a aidé à se sentir mieux et lui a remonté le moral. L’idée derrière MUSE était d’exprimer ce qu’il ressentait à ce moment-là. C’est pourquoi toutes les chansons ont fini par être entraînantes, pleines d’espoir et même romantiques.
Est-ce la raison pour laquelle vous avez choisi l’amour pour être le fil rouge de MUSE ?
Pdogg : Le bonheur commence fondamentalement avec l’amour, mais Jimin a eu des difficultés à trouver comment parler d’amour (rires) alors nous avons commencé à discuter de l’approche du sujet de l’amour dans un contexte fictif. Comme je l’ai mentionné plus tôt, nous avons eu l’idée de créer un groupe fictif, semblable à ce qu’ils avaient fait pour Sgt. Pepper, et nous avons parlé d’amour à travers lui.
L’idée de placer le single Who vers la fin de l’album faisait-elle partie de ce concept ?
GHSTLOOP : Nous avons arrangé les titres dans le but de suivre le scénario de l’album. Nous avons même travaillé sur les titres dans l’ordre dans lequel ils apparaissent, excepté Closer Than This. Maintenant que j’y pense, c’est plutôt incroyable (rires).
Pdogg : Rebirth (Intro) relie MUSE à Set Me Free Pt.2, et est conçue pour faire comprendre que c’est un nouveau chapitre pour Jimin. Les paroles font monter l’excitation de façon pétillante, comme s’il vérifiait avec soin s’il pouvait ou non montrer à quel point il est excité. Puis, Interlude : Showtime démarre et le vrai concept derrière l’album se dévoile vraiment. Ensuite, Smeraldo Garden Marching Band (ft. Loco) inaugure le concept de l’album. Si vous la voyez comme une chanson qui aide à avouer une vérité normalement cachée, alors c’est comme si elle était adressée à une personne que vous aimez, mais nous voulions aussi laisser entendre qu’elle est un message pour les fans à travers certaines phrases comme celle qui contient « 12 juin ». Slow Dance (ft. Sofia Carson) aborde la manière de dire ce que vous ressentez à une personne qui vous plaît. Et c’est pour ça que le titre est Slow Dance (ft. Sofia Carson) : elle consiste à prendre son temps pour se connaître l’un l’autre. Puis l’album arrive sur Be Mine, qui emmène le concept encore plus loin et raconte une relation imaginaire. Notre plan était de faire suivre cette chanson par le single et de l’écrire comme une sérénade, mais Jimin a eu des difficultés à se projeter dans la chanson. Il se demandait s’il pourrait vraiment aimer quelqu’un un jour, et cette question nous a amené à créer Who. L’album raconte la recherche d’une femme imaginaire mais Who se concentre sur la réalité de la solitude et de la mélancolie. Il aborde aussi la question d’où peut bien se trouver la personne faite pour nous et c’est pourquoi nous avons placé le titre en tout dernier.
Donc c’est pour cela que MUSE est centré sur les autres alors que FACE raconte Jimin se faisant face à lui-même.
GHSTLOOP : Exactement. Le sujet de son premier album est la recherche de lui-même et le second est la recherche de quelqu’un d’autre.
Pdogg : Dans ce sens, l’amour devient sa muse.
GHSTLOOP : Nous avons créé FACE et MUSE à peu près simultanément.
Pdogg : Mais pendant que nous travaillions dessus, FACE dégageait une atmosphère vraiment sombre et l’ambiance derrière les titres de MUSE n’y correspondait pas alors nous les avons séparés en deux albums différents. En fait, si Jimin ne s’était pas amusé avec le synthétiseur KARMA, il n’y aurait peut-être jamais eu Rebirth (Intro) et donc il n’y aurait pas non plus eu cette accumulation (rires).
Quelle est l’histoire derrière tout ça ?
Pdogg : Vous avez peut-être vu dans Jimin’s Production Diary que l’intro de son premier album a été créée juste parce que Jimin est venu dans mon studio et a joué au clavier. Et assez étrangement, il s’est passé la même chose pour l’intro du nouvel album. Nous utilisons le même studio depuis 2014 pour enregistrer des sons comme le chœur dans Set Me Free Pt.2 et le chœur de la chanson de RM avec Tablo All Day (ft. Tablo) et nous avons un Korg KARMA branché là-bas : le synthétiseur caractéristique des années 2000. Jimin a joué deux notes dessus et une mélodie que je qualifierais de rêveuse en est sortie. Après avoir entendu ça, GHSTLOOP a ajouté des cuivres et j’ai joué de la batterie. Puis, Jimin a joué plus de notes avec une vibe complètement différente et nous nous sommes dit : « C’est bien, utilisons-le ». Et c’est comme ça que nous avons créé la première chanson. Nous devions probablement avoir l’air ridicules en train de danser bras-dessus bras-dessous (rires).
Jimin a mentionné dans la vidéo des coulisses de Smeraldo Garden Marching Band (ft. Loco) que cette chanson a aussi été conçue très vite. Dans ce cas, quelle est la chanson qui vous a donné le plus de difficultés ?
Pdogg : Peut-être Who ? Elle nous a probablement pris le plus de temps. Nous avons essayé tellement d’approches différentes avant de trouver la bonne pour cette chanson. Nous avons finalement décidé d’aller à New York et de travailler dessus avec Jimin qui se trouvait là-bas. Et c’est ce que nous avons vraiment fait.
GHSTLOOP : Nous nous sommes posés avec Jon Bellion, qui a produit la chanson avec nous, et Jimin nous a briefé sur tout. Jon avait cet énorme tableau dans son studio, et quand Jimin lui a tout expliqué, Jon s’est raccroché à ce que disait Jimin en s’exclamant : « Oh, alors c’est ça qu’il cherchait » et a tout inscrit sur le tableau (rires).
Pdogg : Ce que voulait faire Jimin avec Who était évident. Il était avec nous la totalité du temps et nous proposait ses idées tout le long. Son album précédent a été conçu pour être profondément personnel mais celui-ci est plus abstrait et n’est pas strictement sur Jimin seul. Il est également en concordance avec ce que les générations Y et Z vivent quand iels tombent amoureux·ses. La chanson a aussi des paroles en anglais car c’est le genre de sujet qui peut concerner les gens du monde entier, donc nous avons pensé que ce serait plus logique de juste la faire en anglais.
On nous a dit que le single de son premier album, Like Crazy, était inspiré du film du même nom. Existe-t-il d’autres films ou sources qui ont également façonné votre travail sur le nouvel album ?
Pdogg : L’image principale que nous avions en tête en travaillant sur l’album était Olivia Hussey, la star de Roméo et Juliette. Nous n’avons pas seulement visionné ses vieux clips, nous avons aussi regardé ses actualités et avons dit : « S’il vous plaît, donnez-nous l’inspiration ! » (rires)
GHSTLOOP : Nous avons puisé beaucoup d’inspiration chez elle pour les paroles des chansons d’amour Slow Dance (ft. Sofia Carson) et Be Mine particulièrement. Nous regardions ses films et nous demandions : « Qu’est-ce qu’on aurait dit si nous étions dans cette scène ? » C’était notre approche. Maintenant que j’y pense, ce sont seulement les chansons qui sont nées de cette démarche qui ont réussi à intégrer l’album. Nous avions déjà créé des clips vidéo dans nos têtes pour toutes les chansons. Jimin a même pris le rôle d’un réalisateur de clip de temps en temps (rires).
Je suis sûre que Jimin était déçu de ne pas pouvoir monter sur scène pour interpréter les chansons en live puisque l’album est sorti après son entrée dans l’armée. La scène est vraiment importante pour lui après tout.
Pdogg : Oui c’est vraiment dommage. En fait, c’est pour ça que nous avons tourné le clip vidéo de sa prestation de Slow Dance (ft. Sofia Carson) : parce qu’il voulait vraiment faire le spectacle. Il n’a pas pu danser car il chantait avec un groupe mais il est possible qu’une danse lente soit ajoutée à la chanson s’il part en tournée plus tard. Une fois que l’album fut terminé et qu’il lui restait un mois ou deux avant de partir à l’armée, il mettait son micro en place et s’entraînait à chanter et danser tous les jours comme s’il se préparait à monter sur scène à la télévision. Il nous a dit que la première chose qu’il voudra faire quand il sera en permission est de s’entraîner au chant. J’imagine qu’il est vraiment déterminé à montrer à tout le monde les pas de géant qu’il aura effectué quand il sera enfin démobilisé. Je suis époustouflé par lui. Il avait un emploi du temps tellement serré, se levant tôt le matin pour suivre des leçons d’anglais et de chant chaque jour, que je lui ai même demandé purement et simplement : « Jimin, pourquoi tu travailles aussi dur ? » Il m’a dit qu’il ressentait devoir élargir sa palette de moyens d’expression pour être capable de répondre à ce que l’on veut, nous les producteurs, et pour qu’il puisse transformer ses idées en réalité quand il écrit des chansons.
Sofia Carson est l’invitée de la chanson Slow Dance (ft. Sofia Carson) et chante aussi dans ce clip vidéo. Comment a-t-elle été choisie pour collaborer avec Jimin ?
Pdogg : La voix de Jimin est plutôt androgyne et possède un air de pop occidentale donc nous avons pensé que ce serait une bonne idée pour lui de collaborer avec un·e artiste étranger·ère et A&R2 a proposé Sofia Carson. Nous l’avons vue dans un film où son personnage chante et je me suis exclamé : « Waouh ! » Elle est juste une chanteuse fabuleuse et leurs voix se complètent si bien. De plus, elle a étudié la danse donc c’est un point commun qu’elle a avec Jimin. Ces deux-là feraient bien la paire pour des performances potentielles (rires).
J’ai l’impression que MUSE met bien en valeur l’éternelle voix sensuelle de Jimin. C’est aussi une bonne chose puisque c’est un prérequis pour les chansons d’amour qui sont l’élément essentiel de l’album.
GHSTLOOP : Son objectif principal était d’identifier son point le plus fort en chant et de l’utiliser. Il était aussi confiant d’arriver à trouver une manière de présenter un changement dans sa signature vocale.
Pdogg : Quand nous avons travaillé sur FACE, Jimin sentait qu’il lui restait une marge d’amélioration. Je pense qu’il se disait qu’il n’avait pas été entièrement capable de faire de sa vision une réalité. Cette fois-ci, il a essayé de chanter en utilisant beaucoup de tonalités différentes pour trouver celle qui lui conviendrait parfaitement et pour être à la hauteur de ce qu’il avait imaginé pour lui-même. Tandis que la dernière fois, nous avions ajusté la tonalité pour qu’il puisse atteindre des notes plus aiguës, puisqu’elles sont sa spécialité, cette fois-ci, nous avons délibéré sur l’ajustement des notes pour qu’il puisse non seulement montrer ses notes aiguës magnifiques mais aussi s’exprimer différemment pour chaque chanson, comme avec plus de notes modérées et voire même avec une voix plus profonde et en falsetto.
En parlant de changement, sa voix dans Be Mine semble beaucoup plus sobre comparée à ses chansons solo présentes sur les albums de BTS. Dans Jimin’s Production Diary, il ne cesse de demander s’il a l’air trop mielleux quand il enregistre sa voix. Il réfléchit probablement beaucoup à la façon dont il chante.
GHSTLOOP : Vous avez raison. Comme l’a dit Pdogg, il voulait élargir la gamme de genres disponibles pour lui, donc c’est pourquoi il a décidé de tester tant de styles différents. Il est maintenant sur des bases plus solides comparé à FACE, jusqu’au plus profond de lui-même, et c’est plus facile pour lui de tout développer. Si vous sentez une différence entre Be Mine et ses chansons précédentes alors je pense que Jimin a réussi et nous aussi.
Comment qualifieriez-vous la différence dans la voix de Jimin quand il chante en solo et quand il chante avec BTS ?
Pdogg : Les membres jouent généralement sur leurs forces dans les chansons de BTS et dans le cas de Jimin, ça signifie atteindre ces hautes notes. Pour ses activités solo, il a chanté dans un registre plus large. Puisque Who est en anglais, il a choisi une approche de chanson pop américaine et a changé sa technique vocale comme jamais auparavant. Notre but était de modifier légèrement sa voix par rapport à ce que les gens ont l’habitude d’entendre. Et c’est agréable d’entendre un groupe intervertir ses chanteurs pendant une chanson, particulièrement quand il s’agit de BTS puisqu’ils ont tous une signature vocale distincte, donc nous avons essayé d’enregistrer ses chansons solos pour amener un contraste entre les notes hautes et basses, ainsi que le falsetto, pour maintenir l’intérêt du public.
Après la sortie de FACE, Jimin a déclaré : « Je sais exactement ce que je dois faire à présent. J’ai envie de faire plus de choses ». D’après vous, qu’est-ce qui le pousse à s’améliorer ?
Pdogg : Il fait constamment l’effort de s’améliorer. Même quand il n’avait aucune promotion prévue, il s’entraînait au chant jusqu’à son enrôlement comme s’il se sentait contraint de le faire. Après FACE, il s’est senti poussé à faire encore mieux pour le prochain album et cette détermination l’a entraîné à s’entraîner très, très dur. Même après avoir terminé l’enregistrement vocal de MUSE et quand nous nous préparions à sa sortie, il continuait à s’entraîner et on se disait : « Ah, est-ce qu’on devrait refaire l’enregistrement pour cette partie-là ? » (rires). Parce qu’on pouvait vraiment voir qu’il continuait à s’améliorer.
GHSTLOOP : La raison pour laquelle il existe un remix acoustique est parce qu’il s’est tant entraîné. Il aurait été dommage de ne pas enregistrer quelque chose (rires).
MUSE possède aussi une chanson dédiée aux fans : Closer Than This. L’approche change-t-elle lors de l’enregistrement de ces chansons pour les fans ?
Pdogg : Puisque que GHSTLOOP et moi travaillons sur la musique de BTS depuis si longtemps, nous avons une idée du sentiment de gratitude qu’ont les membres de BTS pour leurs fans, même si nous ne pouvons pas le comprendre entièrement par rapport à eux. Et quand Jimin écrit des chansons pour les fans, il a souvent la vision la plus claire de ce qu’il veut dire. Il note toutes les conversations et expériences qu’il a eu avec les fans, comme une lettre. Quand je lui ai demandé ce que ça signifiait, il m’a expliqué que c’était quelque chose qu’il faisait avec les fans ainsi que l’image derrière tout ça. Et nous l’avons utilisé comme fondement pour la direction que nous avons empruntée. Pour Closer Than This, nous avons voulu la visualiser comme un concert de BTS. C’est pourquoi les paroles « Jusqu’à ce que les jours se teintent de nouveau en mauve » y sont incluses et parlent des souvenirs partagés entre lui et ARMY. Nous étions en train d’imaginer le jour où BTS sera à nouveau au complet pour voir ARMY en concert quand nous avons écrit la partie avec le chœur chanté par les enfants.
On dirait que MUSE est un moyen pour Jimin de se confier sur sa vérité non-dite aux ARMY. L’un d’entre vous a-t-il une vérité non-dite que vous voudriez partager avec Jimin ?
Pdogg : Juste que j’apprécie tout son travail acharné. C’est tout. Pour un producteur, il n’y a rien de mieux qu’un artiste qui travaille dur. Il s’est entraîné jusqu’à son entrée dans l’armée, tout ça pour que l’album soit comme un cadeau pour ses fans. Je lui en suis reconnaissant et je suis aussi fier de lui (rires). Maintenant, je ne veux rien de plus excepté qu’il termine son service militaire en bonne santé.
GHSTLOOP : C’est pareil pour moi. Comme l’a dit Pdogg, cet album a été rendu possible grâce au travail acharné de Jimin et c’est ce qui m’a aussi poussé à continuer. J’ai l’impression que son attitude envers moi m’a donné l’énergie positive dont j’avais besoin pour tenir jusqu’au bout. J’ai beaucoup de gratitude envers lui pour cette raison. Jimin, reviens sans te blesser et travaillons sur un nouveau projet ensemble ! (rires)
Notes :
1. « libérer » :
C’est une référence au titre Set Me Free Pt.2.
2. A&R :
Abréviation d’Artiste & Répertoire : c’est une division d’un label discographique responsable de la découverte de nouveaux artistes ou de groupes.


